Alexandre Pey – Entre sensibilité, lumière et beauté au naturel

Alexandre Pey – Entre sensibilité, lumière et beauté au naturel

Originaire des Landes et installé depuis 2020 près d’Avignon, Alexandre Pey est un photographe autodidacte dont l’univers se déploie entre modelingerie et boudoir. Derrière l’objectif, il cherche avant tout à révéler la beauté et la confiance des femmes qu’il photographie. Son approche, profondément humaine, repose sur une idée simple : chaque femme mérite de se sentir belle, puissante et légitime.

L’histoire d’Alexandre avec la photographie commence très tôt. À seize ans, il emprunte l’appareil photo d’une amie pour capturer les visages de son entourage. Deux ans plus tard, son premier boîtier en main, il se lance à photographier des inconnues. Ce regard neuf, curieux, devient rapidement une passion nourrie par la liberté d’expérimenter. Sans école ni formation, il apprend seul, guidé par son intuition, des tutoriels et l’observation du travail d’autres artistes. Aujourd’hui, son style se reconnaît par la sincérité des émotions qu’il capture, cette capacité rare à transformer la vulnérabilité en force.

Dans ses séances, Alexandre aime créer une atmosphère bienveillante et complice. Avant chaque shooting, il prend le temps d’échanger avec ses modèles, de comprendre leurs appréhensions et leurs envies. Car pour lui, la confiance est le cœur même d’une photo réussie. Il sait que poser en lingerie peut être intimidant, et c’est justement là que sa sensibilité prend tout son sens : il instaure un climat où l’humour, la discussion et la musique rendent chaque moment naturel et libérateur. Beaucoup de femmes qui passent devant son objectif repartent avec un regard neuf sur elles-mêmes.

Alexandre se définit comme un hypersensible. Cette singularité, il la transforme en atout. Là où d’autres photographes cherchent la perfection technique, lui capture l’émotion brute. Ses retouches varient selon ce qu’il ressent : la lumière, le souvenir du moment, ou même la météo du jour influencent sa touche finale. Le résultat, c’est une galerie où chaque série est unique, vibrante, empreinte d’une énergie différente.

L’une de ses anecdotes illustre bien son rapport à la photographie. Lors d’un récent shooting, il a photographié une femme encore novice devant l’objectif. En quelques minutes, il a perçu un potentiel immense. À chaque déclenchement, l’alchimie s’est imposée : des poses naturelles, une lumière parfaite, des émotions à fleur de peau. « J’avais l’impression de shooter pour un magazine de mode », raconte-t-il avec amusement.

S’il aime la lingerie et le boudoir, Alexandre ne s’enferme pas dans un style unique. Ce qu’il recherche, c’est la vérité d’un regard, la beauté d’un instant. Son objectif n’est pas d’imposer une esthétique, mais de révéler ce que chaque femme a d’unique. « Je veux qu’elles se sentent belles, qu’elles se disent enfin : je suis assez », confie-t-il.

Parmi ses inspirations, on retrouve des photographes français et internationaux qu’il admire, mais aussi ses pairs, les modèles qu’il rencontre, les émotions du quotidien. Loin de copier, il s’imprègne, observe et s’améliore sans jamais trahir sa sensibilité. Aujourd’hui, il rêve de projets plus ambitieux : travailler avec des mannequins professionnels, collaborer avec maquilleurs et stylistes, ou encore réaliser un shooting de nu artistique dans la neige, une idée poétique et audacieuse qu’il garde en tête pour cet hiver.

Pour Alexandre Pey, chaque cliché raconte une histoire d’acceptation, de résilience et de beauté sincère. Il capture les nuances du corps féminin non pas comme un objet de désir, mais comme une œuvre vivante, témoin d’un parcours, d’une renaissance parfois. Ses images célèbrent la féminité dans toute sa diversité, en refusant les standards et les filtres qui déforment l’essence même du réel.

Son univers est à découvrir sur son site officiel, mais aussi sur InstagramTikTok et Patreon, où il partage ses séries exclusives et son processus créatif.

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